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dimanche 29 juillet 2007

On a les héros qu'on mérite

Cette phrase entendue à la radio récemment m'a incité à me pencher sur les héros de mon enfance.


Vous avez entre 30 et 40 ans, vous regardiez beaucoup la télé quand vous étiez petits ? Celui qui me donne le nom de ces 3 personnages gagne un Mister Freeze au citron.

Premier degré / deuxième degré (suite)

Si vous aussi vous trouvez le post précédent un peu trop premier degré, je vous invite à le lire à haute voix en imitant Patrick Brion, l'inénarrable voix du Cinéma de minuit. De suite, ça n'a plus rien à voir.

vendredi 27 juillet 2007

Premier degré / deuxième degré

Il existe un cinéma passionnant dont le principe est de s'autoriser le premier degré. Souvent, dans les salles, face à ce genre de film on peut sentir une certaine crispation, quelques rires mal placés, un peu ostentatoires, qui signifient "là, je ne marche pas" ou "là, vous en faites trop les gars". Si ce cinéma est véritablement prenant, c’est parce qu'il ne cherche auprès du spectateur aucune complicité, il ne propose aucun clin d'oeil, aucune échappatoire à ce qu'il donne à voir. Plus exactement, il existe bien une forme de complicité. On pourrait parler d'un pacte avec le spectateur, un pacte qui signifie "prends ce que je te donne pour argent comptant".
Le réalisateur le plus emblématique de ce cinéma premier degré est Michael Mann. Il ne s'agit pas de s’étendre sur sa méthode de travail extrêmement pointue et documentée, ni sur les heures d'immersion que doivent subir ses acteurs pour devenir un flic, un reporter ou un tueur à gage. Cette méthode documentaire renforce bien sûr la dimension premier degré et surtout la rend complètement acceptable par son réalisme. Non, ce qui est plus intéressant, c'est ce que ça donne sur un écran : un spectacle total qui ne se défroque jamais, qui ne s'allège jamais, ne permet aucune esquive. On a face à ses films, notamment son dernier Miami Vice, l'impression d'une intensité qui ne transige pas. Mise à part la projection de Trouble Everyday de Claire Denis, réalisatrice que l'on pourrait, au moins dans ce cas, considérer comme appartenant à cette tendance premier degré, celle de Révélations est le seul souvenir que je garde d'une salle qui se vide. Car ce cinéma premier degré est fortement antipathique pour une partie du public qui ne supporte pas d'être exclu à ce point du film qu'il regarde. Miami vice est sorti en salle a peu près à la même époque que Little Miss Sunshine. Ces films sont à l'opposé d'un éventail de possibles cinématographiques. Pendant la projection de Little Miss Sunshine, la salle se tordait de rire, jubilait, riant même lorsque ce n'était pas nécessaire, voire souhaitable. Les gens avaient envie d'applaudir. Ils en avaient pour leur argent. Ils venaient de regarder un film qui les rendait complices, qui les satisfaisait à tous les niveaux de leurs attentes. Cependant, ce film, malgré sa distribution et son importante couverture médiatique, nous était présenté comme un petit film indépendant, le petit film qu'il faut voir. A l'arrivée, hormis les affiches dans le métro, on a beaucoup plus entendu parler de ce film que de Miami Vice, qui a été un peu négligé et présenté comme un des blockbusters de l'été. L'impression qu'il en reste après coup est d'avoir vu un blockbuster d'auteur, et un "petit film indépendant" grand public et commercial.


A cette étape là on aurait envie de dire "Vive le cinéma premier degré", mais... En ce moment dans les salles - peu nombreuses et pour combien de temps encore ? - on peut voir Exilé de Johnnie To et nous voilà soudain réconciliés avec le second degré. Probablement moins bon que The Mission, Exilé reste un très bon film de Johnnie To. Pour ses scènes de violence spectaculaires, pour ses scènes de calme et d'humour anodin, pour ce style qui fait de Johnnie To l'héritier le plus crédible de Sergio Leone, plans serrés, longues pauses, montée de la tension avant l'explosion. Abusant des situations impossibles, de rencontres fortuites, d'enchaînements inattendus, par exemple cette préparation du repas au début du film entre des tueurs à gage qui viennent de s'affronter dans un duel à trois (on dirait volontiers truel, mais c'est plus une histoire de maçon), autre renvoi à Sergio Leone et qui rappelle le repas de Breaking News, film très agréable mais plus standardisé qu'il faut impérativement voir pour son plan séquence inaugural. Le film abuse aussi d'un humour à répétition, qui ferait presque penser aux films de Zucker par son systématisme, par exemple s’en remettre systématiquement au pile ou face pour toutes les décisions à prendre, cette route / l’autre, on le fait / on le fait pas, on y retourne / on n'y retourne pas... Résultat : on s'attache terriblement à ces personnages un peu paumés dont le premier degré des silhouettes, le look et l'attitude too much sont contrebalancés par l'humour des situations et l’imprévu de leurs réactions, en un mot par le second degré. C'est ce second degré qui donne envie d'opposer Johnnie To et John Woo, réalisateur premier degré, que certains rapprocheraient un peu facilement. John Woo, sur le visage duquel on n'imagine aucun sourire lors de l'énième envol de pigeons de Mission Impossible 2. Johnnie To est bien plus grand que John Woo, et Johnnie To (ou tard) sera reconnu à sa juste valeur.

lundi 16 juillet 2007

J'ai des absences

Ce n'est pas ce que j'ai déclaré récemment à mon docteur mais un simple constat : je néglige mon blog.
Pourquoi ? Pour plusieurs raisons. Dans le désordre le plus total. Parce que j'ai "travaillé" sur un autre projet qui me tient à coeur si les potes ne laissent pas tomber. Hein les gars ! Parce qu'à force de candidatures, le téléphone commence à sonner pour des entretiens. Enfin et surtout parce qu'il était plus que temps que je m'occupe de ma Friandise de la mer et que je lui prouve qu'il y a une vie pour moi, pour nous, en dehors de ssbsong.
Alors ce week end je nous ai organisé une petite balade à vélo sur les bords de Marne et, chose incroyable, sous le soleil . C'etait une superbe journée. Mention spéciale à cette famille de cygnes à qui nous avons donné quelques bouts de madeleine qu'ils attrapaient avec leur bec, ça pince un peu, directement au bout de nos doigts tendus.
Aujourd'hui, il pleut à nouveau. J'ai passé une bonne partie de la journée à dormir, dans le lit ce matin, sur le canapé cette après-midi m'assoupissant sur une grille de Sudoku, ce qui m'a rendu inévitablement d'une humeur assez merdique.

Ah oui ! Sinon je suis assez déçu de n'avoir reçu aucun commentaire sur le design alternatif que je propose sur le blog. Peut-être n'avez-vous pas essayé les liens "rose | rouge". Je vous les conseille.

jeudi 5 juillet 2007

Par le menu

09h30 - Grand crème
10h00 - Grand crème
11h00 - Prozac
16h30 - Pringles
17h00 - Nuggets de poulet et pommes noisettes

Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?

Prends soin de toi

A Noël dernier, ma Friandise de la mer m'a offert un bon pour un soin complet du visage chez Nickel. J'ai attendu, longtemps, de me sentir prêt. Pourquoi prendre soin de ma gueule alors que mon âme même est en friche ?
J'ai donc fini par m'y rendre. Ce fut une heure fort agréable. Vas-y que je te tartine de la racine des cheveux jusqu'aux épaules que je masse en douceur, vas-y que je te gomme, que je te masse les mains pendant que je te vaporise la face, que j'extermine tes points noirs, que je te retartine, que je te masque, que je te rince et que je te renvoie chez toi heureux et détendu.

Meurci m'sieurs, dames.